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Le Rommant de Guy de Warwik et de Herolt d'Ardenne [Fragmenta]


Le Rommant de Guy de Warwik et de Herolt d'Ardenne, Edited by D. J. Conlon, Chapel Hill, The University of North Carolina Press 1969 (Studies in the Romance Languages and Literatures 102).

Nota prèvia: Aquest document forma part de l'apartat Intertextualitats del Projecte d'investigació «Biblioteca Multimèdia Tirant lo Blanc» (Ministeri de Ciencia i Tecnología, referència BFF-2002-01273). L'objectiu fonamental consisteix a mostrar, en forma de citació, aquells fragments d'altres obres que han influït directament o a través de fonts interposades en la composició del Tirant lo Blanc i del Guillem de Varoic i que anomenem 'Intertextualitats'.1




ArribaAbajo GuiW, p. 247, cap. 147, línies 50-55

Aprez se recorde de grans maulz qu'il a fais (en sa vie) comme d'ommes occire, (affoler, et destruire,) et villes et chasteaulx ((et forteresses)) destruire, et moult y eust d'aultres mals en quoy il avoit travaillé son corpz toute sa vie pour acquerir l'onneur et vaine gloire de ce monde

TB: Hauf-Escartí 1992, I, cap. 6, 21-23.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajo GuiW, p. 250, cap. 148, línies 4-6

veez cy ung anel que vous emporterés, et vous prie que vous le gardez pur l'amour de moy et que de moy vous souviengne quant vous le verrés.

TB: Hauf-Escartí 1992, I, cap. 6, 37-7, 1.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 249, cap. 147, línies 115-116

Et se ne voulez ce faire aumains souffrez que je puisse aler avec vous.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 7, 24-25.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 248, cap. 147, línies 63-64, 79-85

Et je promet loyaument a changer ma vie et estat et Te servir bien le demourant du monde de ma vie (...) je me repens moult amerement que je me pence de tant hommes que j'ay occis, et tant d'aultres maulz fais. Le craingz moult la vengeance de Dieu s'il ne m'est misericordiable, et pource affin que le puisse appaiser mon ame envers luy, et faire penitence de ces mesfaiz par mon corpz, je m'en veul aler en essil et en tal lieu ou je puisse a mon aise Dieu servir et honnourer.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 8, 3-9.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajo GuiW, p. 2 53, cap. 151, línies 1-4

Puisque Messire Guy eust passé la mer, si erra tant a grant labour qu'il vint en Jherusalem et visita le saint sepulcre ou Nostre Seigneur fut mis, et aprez tous les sains lieux et pelerinages se demouroit en la contrée.

GV: Bohigas 1947, p. 44, línies 10-12.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 10, 14-15.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajo GuiW, p. 251, cap. 149, línies 4-7

Si passa oultre et s'achemina tout droit en Jherusalem, et dela en toutes les saintes places ou il savoit que pelerinages se faisoient, en moult grandes affliccons et devocon, et ainsi fut par long tempz

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 10, 16-21.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajo GuiW, p. 250, cap. 148, línies 14-15

ains aloit vivant de charité comme povre mendiant.

GV: Bohigas 1947, p. 44, línies 9-10, 22-23.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 10, 33.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, pag. 308-309, cap. 186, línies 22-32

Et messire Gui s'en va de l'aultre part envers son pays de Warwik, (...) dont il estoit sire, mais oncquez de nul ne fut cogneü, tant estoit son afaire changé. La bonne contesse, sa femme, avoit de coustume que chascun jour el repaïssoit ·XIII: povres (pour l amour de Dieu) ((et qu il Luy pleüst a sauver et garder Messire Guy, son bon seigneur, de mal et de peril.)) (Si advint que Messire Guy fut mis l un des ·XIII· povres), et chascun jour elle estoit a leur manger.

GV: Bohigas 1947, p. 44, línies 22-45, línia 2.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I : cap. 11, 1-8.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajo GuiW p. 300, cap. 179, línies 26-28

le roy Analaf de Danemarce et (le roy) Goulaf d'Eskete avec lui sont arrivez en ceste terre, avec lui plus de quinse mile hommes d'armes.

GV: Bohigas 1947, p. 45, línies 3-6.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 11, 15-18.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW p. 301, cap. 180, línies 3-10

La fut le roy Athelstam moult desconforté et desconseillé de ses barons, car il ne scet trouver voye ne maniere parquoy il se puisse desfendre qu'il ne soit en fin destruit a ce que grant partie de son pays lui ont ja gasté et prezque destruit, et si n'a gens dont il leur puisse resister ne donner bataille, car trop ont grant puissance, et si voit qu'il n'a chevalier si hardi qui s'ose avancer d'entreprendre la bataille avec le mescreant pour promesse qu'il sache faire.

GV: Bohigas 1947, p. 45, línies 9-15.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 13, 8-15.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW p. 302, cap. 181, Línies 1-13

A tant finerent leur conseil, car nuit estoit et aucquez tart. Si s'en retourna chascun vers sa maison, et le roy qui moult estoit merencolieux s'ala coucher. Si lui advint que pour le travail du pencement s'endormist tantost, et lor lui fut revelé de par Dieu en advision comme il alast lendemain par matin a la Porte de North, c'est une des portes de la ville qui ainsi est apellée, et que le premier pelerin qui en entroit il le receput avec lui, et que ycellui feroit la bataille pour l'amour de Dieu s'il en vouloit requerir, et que nul aultre de lui ne la peut faire. A tant fina l'advision, et le roy s'esveille qui se commande a Dieu et pence a l'advision qu'il a veüe ne de toute la nuit ne peust plus dormir.

GV: Bohigas 1947, p. 45, línies 15-23.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 14, 13-29.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW p. 302, cap. 181, línies 19-29

Et lors commencent les povres qui dehors attendoient a entrer a grant presse, entre lesquieux estoit Messire Guy en habit de pelerin. Si ne faillist pas le roy a l'adviser si tost qu'il entra, car moult s'en prenoit garde comme cellui qui en avoit besong. Si se trait envers luy et le prend par la chappe et dit qu'il se voise herberger avec lui. Assez s'en excusa Messire Guy qui bien le congnoissoit, mais le roy ne le congnoissoit, mais toutesfois tant le tint le roy court qu'il le convint aler avecquez lui, si le mena en son palais en ses plus privées chambres et moult lui fit grant feste et grant honneur

GV: Bohigas 1947, p. 46, línies 4-12.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 15, 6-10.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW pp. 302-303, cap. 181, línies 30-51; cap. 182, línies 1-11

et lors araisonna Messire Guy en telle maniere,«Sire pelerin, il est ainsi que le roy des Dannois nous est venu courre sur a moult gran povoir et clame droit en cest royaume, ... Or m'en suis assez plaint a mes barons, mais nully ne treuve qui pour don ne pour priere s'ose metre en adventure contre lui, dont se Dieu n'y met remede moy et tout le royaume sommez en voie de perdre tout honneur, et a tousjours mais destruis vivre en servitude. (...) vous requerons humblement tous ensemble en nom de Dieu et de saincte charité et pour desfendre le pays d'estre destruit que vous veuillez la bataille entreprendre ... et au plaisir de Dieu vous nous pourrez gecter hors de moult grant servaige et faire service qui pourra faire service et a Dieu et a nous».

«Ha sire, fait Messire Guy, qu'esce que vous dictez? Comme estes vous si affiés qui mectre vous voulés en ung tel peril sur ma fiance comme de mectre (moy) a garder et combatre vostre honneur a l'encontre du plus redoubté homme que l'en sache. Et vous veez bien que je suis viel et fieble de corpz et de jambes et de tous mes membres mal aisié ne si n'ay pas celle chose a coustume, sy devez bien regarder dequoy vous me requerez, car je ne suis que ung povre painquerant, et sur fiance de moy vous metez en adventure dont se mal vous en venoit ce seroit trop grant dommage».

GV: Bohigas 1947, p. 46, línia 12-47, línia 26.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 15, 10-11, 25, 31-34, p. 16, 11-18.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW pp. 303-304, cap. 182, línies 13-25

Lors se mettent tous ensemble aulz genoulx devant lui et luy supplient humblement ou nom de Cellui qui (pour nous) souffry mort et passion que pour garantir eulx et le royaulme il veuille entreprendre la bataille pour eulx. Et en disant ces (paroles) plourent si parfondement que Messire Guy en a mesmement moult grant pitié, si les relieve prestement et puis dit au roy, «Sire, je ne scay que vous avez veü en moy sinom par la grace de Dieu, et puis qu'il lui plaist et veult qu'il soit ainsi, et vous m'en avez si hautement conjuré, suis prest de moy mectre en l'adventure et d'entrer en champ pour vous, et le Tout Puissant me doint povoir de y garder l'onneur de vous et du pays»

GV: Bohigas 1947, p. 47, línies 27-48, línia 20.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 17, 12-20, p. 18, 1-9.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 304, cap. 182, línies 29-30

sachez que moult tourna a grant lyesse tout le commun.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 18, 15-16.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 300, cap. 179, línies 32-39

Colbrant se fait appeller, et si est si grant que nul cheval ne le peut porter, pource a cellui (roy) de Danemarce qui droit calange en cest pays mandé au roy Athelstam nostre roy qu'il luy rende quictement le royaume, aultrement le tienne de luy et lui en rende treü, ou qu'il treuve ung chevalier qui contre le sien se combate, et nostre bon roy, qui n'est pas garny, ne scaist que sur ce puisse faire, a pris jour de soy conseiller.

GV: Bohigas 1947, p. 52, línies 4-53, línia 3.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 22, 13-15, p. 24-23.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 304-305, cap. 183, línies 23-34

En celui estat furent mis ensemble les deux, et quant il n'y eust mais que de l'aler sy laisse courre envers lui Messire Guy tant que cheval le peut porter comme cellui qui n'estoit pas asseüré tant qu'il vist ung tel ennemy devant luy, mais avant que atoucher lui peust lui lancia cellui trois de ses dars dont il faillist a le frapper des deulz (premiers), mais du tiers il ne faillist mie a l'assigner tellement parmy l'escu qu'il le faulca tout oultre et le bon haubert par apres du costé (et le feist voller tout oultre enmy le champ bien loing de son cheval): Et en ce le consuit Messire Guy o le fer de la lance sur l'escu tant qu'il la fit voler en pieces, mais aultre mal ne luy fist

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 31, 21-29.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 305, cap. 183, línies 42-49; p. 307, cap. 184, línies 14-17

si trait la bonne espée et court sur a son ennemy qu'il le cuide bien assigner parmy la teste, mais il estoit si grant qu'il n'y peust actaindre, ains descendist le coup sur une des espaules, et ferist si gran coup sur une des espaules qu'il couppa parmy une esplaicte qui longue estoit et espece et le navra en char si avant que toute en avoit la teste couverte de sang et le costé, dont il avoit moult gran despit (...) et le fiert par entre deulz d'esces de quoy il estoit armé si durement a ce qu'il se courba qu'il lui filt voler le bras destre dont il tenoit le branc avec l'espée ammy le champ

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 31, 34-32, 1.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW p. 307, cap. 185, línies 2-6

et ainsi qu'il s'abassoit Messire Guy si l'advisa par la cuiere entre le heaume et la fossete du col et l'assignà telement qu'il luy filt voler la teste de dessus les espaules a tot le heaume (a terre)

GV: Bohigas 1947, p. 56, línies 20-22.

GV: Pujol 2003.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 32, 1-2.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 307, cap. 185, línies 7-9

et quant ce virent les Danois si commencerent entr'eux ing deul moult merveilleux et s'en retournerent vers la mer

GV: Bohigas 1947, p. 56, línies 22-24.

GV: Pujol 2003.




ArribaAbajoGuiW, p. 310-311, cap. 187, línies 43-49, 67-73

sy appella a soy le varlet qui servi l'avoit en l'ermitage et luy dit, «Amy, vous vous yrez en la cité de Warwik, et gardez que vous ne demourez, ung message me ferez a la contesse Felice, dont je scay bien que vous avrez honneur. Et vous luy presenterez de ma part cest anel et lui direz que le pelerin malaisé (...) et tint sa voye tout droit au palais tout qu'il vint devant la bone contesse, et lors se met a genoulx et lui dit aprez qu'i l'a saluée, «Ma dame (...) et moult (vous) salue par moy et vous tramet cest annel. Ne scay se vous le congnoissés». Lors le prent de sa main

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 43, 14-22.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 311, cap 187, línies 75-76

luy dist, «Beaux amis, ou laissastez vous cellui qui ce present menvoye?

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 44, 1-3.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, pa. 311, cap. 187, línies 85-87

Lors ne peut plus souffrir n'escouter la dame qu'elle ne chee pasmée parmy ses dames et damoyselles qui coururent pour la soustenir

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 44, 11-14.

TB: Vives 2004.




ArribaAbajoGuiW, p. 307, cap. 185, línies 18-28

retourné au palais si se filt desarmer, puis demanda son escharppe. (...) Au prendre congié fut le roy moult doulent et moult lui offroit richesses et grans seigneuries par ainsi qu'il demourast en sa compagnie, mais onques n'en voult riens. Ains dit bien qu'il ne demourroit nullement, ne de son or ne de son avoir ne vouloit il nulement, et que s'il avoit vaincu le Sesne ce n'estoit pas par sa proesse, mais par la vertu divine et ycellui en devoient ilz remercier

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 46, 32-47, 3.

TB: Vives 2004.




ArribaGuiW, p. 247, cap. 147, línies 46-50

et lors se commence a recorder, en pencant lui va souvenir du grant honneur que Dieu lui avoit fait qu'oncquez ne filt si grant a nul aultre chevalier par son advis, et de tout ce qu'il avoit donné grace d'en estre venu a chef.

TB: Hauf-Escartí 1992, I: cap. 52, 7-8.

TB: Vives 2004.





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